Élevages de morkie au Québec

Par Charles Bernard – Mis à jour le 11 mars 2023

Chien morkie

Le morkie est un petit chien de plus en plus populaire au Québec. Cette race, qui n’est pas officiellement reconnue par le Canadian Kennel Club, provient d’un croisement entre le bichon maltais et le yorkshire terrier.

Les premiers spécimens seraient apparus dans les années 90, et ce sont des éleveurs des États-Unis et des Laurentides qui ont démarré ce projet.

À cause de sa popularité, le morkie peut être vendu à des prix souvent deux ou trois fois plus chers que d’autres chiens dits « pur race ». Cela ne veut pas dire que le prix est gage de qualité. Malheureusement, comme ce n’est pas une race officielle, vous courez beaucoup plus de risques qu’en faisant affaire avec des éleveurs enregistrés et qui suivent les pratiques les plus strictes.

Pour l’instant, nous n’avons pas de liste d’élevages de morkie. Nous voulons toutefois vous sensibiliser et vous aider à faire les meilleurs choix si vous optez pour un de ces chiots.

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Chiot morkie à vendre? Pas si vite!

Il y a quelques années, un rapport de l’ACRACQ rapportait que jusqu’à 2 200 usines à chiots existent au Québec. Imaginez un scénario de film d’horreur : les animaux vivent dans des conditions insalubres et n’ont ni l’espace ou l’attention nécessaire pour s’épanouir et être heureux.

Ils développent rapidement des problèmes de santé ou comportementaux, mettant en péril leur bien-être à long terme. C’est déjà l’enfer pour eux, et suite à leur adoption, vous aurez aussi à faire face à des problèmes inattendus.

Vous devez être très suspicieux lorsque vous achetez un chiot morkie, que ce soit dans les petites annonces ou auprès de quelqu’un qui se proclame éleveur. Voici quelques conseils pour y voir plus clair.

Rendez-vous sur place

Vous devez visiter l’environnement où sont élevés les choix et la mère. Auront-ils cohabité avec des enfants? Sont-ils avec la famille dans la maison, ou vivent-ils à l’écart dans un chenil?

Beaucoup d’usines à chiot vantent leur « milieu familial » même si la réalité est tout autre. Refusez même de verser un dépot si vous n’avez pas vu voir le tout par vous-même. Ça vaut les quelques heures de déplacement!

Ne chassez pas les rabais

Si un prix est trop beau pour être vrai… eh bien, il est trop beau pour être vrai. Ça coûte cher de gérer un élevage éthique : nourriture de bonne qualité, aménagement du milieu de vie, soins vétérinaires, frais d’enregistrement… la facture finale en souffrira, mais c’est normal.

Ne soyez pas non plus surpris quand un éleveur demande un dépôt AVANT que la mère ait sa portée. C’est une pratique commune pour valider le sérieux de l’acheteur. Il faut par contre avoir confiance en l’éleveur.

Le moment de l’interrogatoire

Vous ferez face à un barrage de questions. Où habitez-vous? Avez-vous des enfants? Serez-vous absent toute la journée? Quelle est votre expérience avec les chiens? Ce ne sont que quelques exemples.

Accueillir un chien est un engagement à long terme et une personne soucieuse voudra s’assurer de faire le bon choix pour son jeune morkie.

Les formalités

Un éleveur sérieux de morkies devrait avoir quelques formalités bien claires en place. Vous aurez à signer un contrat de non-reproduction, car l’éleveur veut préserver la qualité de la race.

Vous aurez une garantie de deux ans contre les défauts congénitaux. Vous aurez l’information officielle sur le pedigree des parents. On inclura aussi la vaccination et la vermifugation.

Ne lésinez pas sur les témoignages clients

Dormiriez-vous mieux si trois anciens clients vous racontent comment leur chien s’est développé de façon harmonieuse et en santé? Si on vous dit à quel point l’éleveur était là pour répondre à leurs questions, même après l’adoption?

En demandant de parler à des anciens clients, vous pouvez confirmer le sérieux de la personne et avoir l’esprit tranquille. Si l’éleveur refuse, c’est très louche.

Les refuges, une alternative à considérer

Encourager des éleveurs éthiques et enregistrés est déjà préférable à faire affaire avec « le premier vendeur venu ». Cependant, pour encourager le bien-être animal et offrir une autre chance à un animal qui a beaucoup d’amour à donner, pensez adopter auprès d’un refuge!

Lebernard présente une liste de refuges pour chien au Québec. Un autre bon exemple de ressources serait Les Pattes Jaunes, qui centralisent les chiens disponibles à l’adoption de plusieurs refuges et vous permettent de faire une recherche par race d’animal, taille, âge, niveau d’énergie et plus encore.

Autres races croisées non reconnues

Les croisements suivants sont également déconseillés pour les mêmes raisons que le morkie.

Aussiedoodle
Aussiedor
Aussiepom
Australian retriever
Bernedoodle
Bichpoo
Borador
Border aussie
Bordernese
Boxweiler
Cavachon
Cavanese
Cavapoo
Chipoo
Chiweenie
Chorkie
Chug
Cockalier
Cockapoo
Frenchie pug
Frenchton
Gerberian shepsky
Goldador
Goldendoodle
Havapoo
Labernois
Labradoodle
Malshi
Maltipoo
Pomchi
Pomsky
Schnoodle
Sheepadoodle
Shihpoo
Shorkie
Westiepoo
Yorkipoo
Zuchon

 

Crédit photo : Cachang sur Wikimedia Commons, CC BY 3.0

Charles Bernard
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